Le pourquoi du comment du post juste avant...
Alors, pour ceux qui n'ont rien suivi, et je ne leur en voudrais pas car c'est ma vie car ils ne sont pas tenus de la suivre à la lettre, je suis récemment passé (il y a un mois tout juste) de l'agrafe Coeur à prendre à l'agrafe Désolé mesdames sur ce même blog.
L'explication, comme l'avait si bien compris les différents intervenants de l'époque ici pour mémoire, était que j'étais enfin sorti du club des célibatants.
J'ai eu la joie de rencontrer une charmante demoiselle qui, après quelques rencontres, s'est avérée être mon double sur cette basse terre. Innombrables sont les points communs que nous avons, innombrables...
Tellement en commun d'ailleurs que nous partageons aussi les mauvais côtés. Je passerais volontairement les défauts qui peuvent nuire à la santé de votre entourage et autres, pour rester sur les soucis de coeur.
Et quand deux personnes qui souffrent de, je me cite, "d'un surplus d'amour à donner et d'un manque aigü d'amour en retour", on ne pouvait espérer qu'une chose : que ce que cela marche. Cependant, cette maladie (oui car c'est une maladie, et je ne connais pas le remède) peut aussi prendre des tournures négatives.
Ne cherchez pas, je ne rentrerais pas dans les détails, c'est vraiment trop privé pour être mentionné ici.
Bref. Ce soir, j'ai comme un gouffre à la place du coeur, tellement énorme qu'il en ferait palir le vide intersidéral. La sensation atroce d'être passé à côté de la personne sans n'avoir pu rien faire. Voilà, ce soir, je soufre. A un point qu'il m'est difficile de songer à pouvoir me tourner vers quelqu'un d'autre. Quand on rencontre son double, il est tout sauf évident de se "contenter" de quelqu'un d'autre.
Ce soir, donc, je n'ai qu'une envie, c'est de pouvoir faire le vide dans ma tête. Pouvoir oublier et surtout pouvoir intervenir sur le cours du temps. Faire passer cette épreuve encore plus vite, aider à cicatriser au plus vite et pouvoir tourner la page, encore une fois. Accélerer le temps, réussir à ne se rencontrer que dans six mois, ne pas connaître ces problèmes et réussir à bâtir quelque chose de plus... stable.
Ce soir, j'ai envie d'être quelqu'un d'autre. De pouvoir être heureux, vivre ce qu'on appelle communément l'amour, et ce, sans faille. Certains d'entre vous brûlent surement d'envie de me dire qu'il y a pire ailleurs, que je pourrais être malade, handicapé ou avoir tout autre problème beaucoup plus grave. A ces même gens, je leur dirais que, sur le coup, je m'en balance. Je ne suis pas de nature égoïste d'ordinaire, au contraire, mais là pour une fois, je vais m'occuper de ma petite personne.
Donc à ce jour, ou plutôt ce soir, étant donné que je ne peux me mettre dans la peau de quelqu'un d'autre, je vais rester moi même. Un moi même qui, pour le coup, a vraiment du mal à envisager de vivre avec quelqu'un. Un moi même qui a touché le bonheur du bout du doigt, et à qui on l'a retiré progressivement, puis complètement.
Je ne sais pas de quoi l'avenir sera fait, et heureusement, mais là, je ne peux qu'être pessimiste. Je sais, ne perdez pas votre temps à suer sur les touches de votre clavier, que cela passera, je suis le premier à le dire aux personnes autour de moi qui ont vécu/vivent la même situation. Mais, merde, ça fait mal, atrocement même.
Passage obligé par le stade du "on reste amis". Arrêt obligatoire même. Mais bizarrement, et je conçois que cela sera dur voir impossible sur l'instant, j'y crois. Non pas que je compte resté accroché dans l'espoir d'un éventuel renouveau, la soufrance n'en serait que plus grande, mais à terme, je ne veux pas la perdre. Je sais que c'est possible vu que je le vis déjà. Dur au début, mais faisable sur le moyen/long terme.
Maintenant, retour à la vie normale. Fini le petit nuage, même si ces derniers jours l'ont transformé en nuage noir annonciateur d'orage imminent. Retour à la normalité donc, avec personne à qui vouer mes pensées les plus tendres. Mes pensées qui ne demandent qu'à aller librement vers une personne qui saura me les restituer, chargées de l'émotion de leur propriétaire.
Etrangement, je n'éprouve pas de rancoeur, comme aurait pu le laisser présager certains commentaires sur ce blog dans les quelques posts précédents. Le fait d'avoir mal exacerbe mon instinct de protection, sur développé maintenant.
Voilà, à tellement me protéger, de peur d'avoir à nouveau mal, je me cache sous ma carapace dans l'espoir de ne pas soufrir à nouveau...
PS : Merci aux gens qui sont là pour moi, merci...
Là, pour toi, maintenant, il n'est question que d'épanchement avant le "ressourcement". Chaque chose en son temps ;-)
Cf. ce qui a été dit en privé...
Bref, comme tu dis, la vie continue :)