Une fois n’est pas coutume, je vais vous parler de mon nouvel outil de travail, et pour une fois, ce n’est pas quelque chose d’électronique.
Toi, le fidèle lecteur qui me suit depuis (je l’espère) longtemps, tu n’es pas sans savoir que je me suis remis au sport, et plus précisément à la course à pied.
Et tu n’es pas non plus sans savoir que je suis un geek invétéré. Qu’est-ce qui peut donc satisfaire un sportif et un geek ?
Après de longues semaines d'attente, j'ai enfin reçu mon Raspberry Pi.
Forcément, vous vous demandez ce que c'est, et c'est normal. On ne peut pas dire que ce produit soit encore grand public.
Il s'agit d'un ordinateur, pas plus grand qu'une carte de crédit, et dont l'objectif est d'être suffisamment puissant pour un usage bureautique et d'avoir un prix suffisamment bas pour être très accessible. En l'occurrence, un Raspberry Pi B coûte environ 25€.
Qu'est-ce que vous avez pour ce prix là ?
Vous avez juste la carte mère, équipée d'un processeur ARM à 700Mhz, 256 Mo de Ram, un port ethernet 100Mbits, une sortie audio, une sortie HDMI, une sortie composite et deux ports USB 2.0 Le stockage de vos données et du système d'exploitation s'effectue grâce à un lecteur de carte SD au dos de la carte mère.
Des images systèmes Linux sont téléchargeables librement. Il vous suffit de copier votre système sur une carte SD de 2Go minimum, (ce qui fera l'objet d'un billet plus tard) et votre ordinateur est prêt à fonctionner
Rien n'est fourni dans la boîte. Ni la SD, ni les câbles, ni l'alimentation. C'est à vous (pour le moment) de vous débrouiller avec ce que vous pouvez avoir chez vous.
Ainsi, pour l'alimenter, un simple chargeur de téléphone avec une prise micro USB suffit, l'appareil ne consommant que très peu d'énergie. J'ai donc essayé tout ça, en téléchargeant une Debian Squeeze sur uen carte SD. Si vous n'avez jamais utilisé Linux, vous allez rencontrer quelques problèmes. Mais rien d'insurmontable
Sur le système de base, vous avez l'essentiel pour utiliser votre Raspberry Pi pour aller sur internet et faire un peu de développement. A vous après d'installer les logiciels qui vous intéressent. Ce n'est effectivement pas encore très grand public.
A partir de là, c'est à vous de jouer. Soit vous utiliser votre Raspberry en tant qu'ordinateur basique, soit vous pouvez l'intégrer dans un système embarqué, pour peu que vous soyez bricoleur. On voit déjà fleurir sur le net des projets de consoles de jeu portables (sur base de Game boy), des projets domotiques, robotiques, etc (exemple, pilotage de cartes électroniques grâce à l'I2C disponible sur les GPIO, reconnaissance vocale, caméra, etc)
Pour le moment, j'ai juste installé le système (comme vous pouvez le voir sur les photos) et configuré un peu le tout.
J'en ai profité pour configurer une clé WiFi USB qui trainaît dans un tiroir. Ainsi, mon système est autonome : il me suffit de l'alimenter (via un chargeur d'iPhone ou une batterie) et il se connecte automatiquement sur mon réseau WiFi, et le daemon sshd écoute sur le réseau. La machine est ainsi administrable à distance
La suite au prochain épisode
Plus d'infos sur le site officiel du Raspberry
Tout droit arrivé de Hong Kong (merci eBay), je me suis laissé tenté par un GorillaPod.
Kesako ?
Il s'agit d'un petit trépied "souple" qui permettra à n'importe quel photographe amateur de stabiliser son appareil photo, quelque soit la surface.
C'est bien ça le problème avec un trépied classique : si votre support n'est pas plat, il est assez difficile de prendre une photo correcte (même si pas mal de trépied ont de multiples réglages sur la hauteur, inclinaison, etc). De plus, un trépied classique, c'est tout de même volumineux, donc contraignant à emmener en ballade.
Là, le trépied fait 25 cm de haut, pour un poids 165g. Il trouve tout de suite sa place dans un petit sac à dos, avec le reste de votre matos photo.
Voici quelques photos prises au déballage du dit produit :
Après quelques essais, le GorillaPod se montre très pratique. Pas besoin donc de surface plane, les pieds s'adaptent grâce aux nombreuses billes qui constituent ses pieds.
Seul point négatif que je pourrais lui reprocher : la stabilité. En effet, mon appareil, un Panasonic Lumix FZ50 est assez lourd (800g), et il a tendance à glisser doucement lorsque l'objectif est trop incliné. C'est heureusement rattrapable en changeant les réglages des pieds du GorillaPod.
Au final, c'est un petit accessoire très pratique, malgré ses petits défauts, qui trouvera sa place dans mon sac à chaque "safari photo" :)
Amazon serait sur le point de lancer aujourd'hui son Kindle
Le Kindle est un livre électronique portable, d'une taille avoisinant la demi feuille A4 et composé d'un clavier et utilisant un affichage à base d'encre électronique, sensé réduire la consommation et donc augmenter l'autonomie de l'appareil.
Bon, c'est bien beau tout ça, mais à quoi cela va donc vous servir ?
Et bien, à lire vos livres et journaux achetés sur Amazon ! (en plus de vos blogs favoris)
Il s'agit d'un nouveau venu sur le marché des e-book reader, marché qui a longtemps été synonyme d'échec pour les plus grands constructeurs.
Niveau connectivité, Amazon fait assez fort. Pas besoin de dénicher un hotspot WiFi, l'appareil exploite le réseau 3G des opérateurs mobiles, incluant le prix de l'utilisation réseau dans l'achat du livre. Pas besoin donc non plus de configurer un ordinateur pour s'en servir.
On trouve là quelques similarités avec la dernière génération d'iPod d'Apple (iPhone et iPod Touch) capables de télécharger automatiquement sur l'iTunes Store sans passer par un ordinateur.
Reste à voir comment le marché va réagir à ce n-ème ebook reader, et comment Amazon va tirer son épingle du jeu (et après tout ça, on verra si ça sort en France :p)
Plus d'informations sur la fiche du Kindle chez Amazon
... de la même manière
Voilà à quoi ressemble un portable qui prend feu à cause de sa batterie Li-ion
Avec une telle démonstration, j'en connais quelques uns qui n'oseront plus mettre leur portable sur les genoux ;)
Quand Apple décide de penser à ses acheteurs, ils ne font pas dans la dentelle. Cette fois, grâce à eux, vous allez apprendre à bien titiller avec le bout de votre index...
Bon, comme vous le savez déjà, mon anniversaire était il n'y a pas longtemps. J'ai décidé de m'octroyer un petit plaisir pour fêter ça ;)
Alors, soyons fous, goûtons aux joies du Home Cinema, ou Cinéma Maison comme disent nos amis québecois. Voici donc mon nouveau jouet : le Thomson DPL 680 HT
Au programme :
Le tout couplé via fibre optique à ma Freebox et à mon lecteur DVD, c'est rien que du bonheur !
Il semblerait que Nokia ait décidé de jeter un pavé dans la mare. Un nouveau type d'appareil de la firme scandinave sera lancé durant le troisième trimestre 2005. Pour une fois il ne s'agit pas d'un téléphone, mais d'un "mini pc". Son petit nom ? Nokia 770.
Grande nouveauté également, c'est que Nokia a abandonné sa plateforme Symbian pour adopter ... roulement de tambour ... Linux, et plus particulièrement une Debian.
Ce mini PC servira essentiellement à naviguer sur internet, relever ses mails, écouter de la musique, gérer ses fichiers, lire des anims flash, lire des pdf, faire traitement de textes, etc etc... En fait, comme un bon petit PDA, l'aspect rendez-vous/calendrier en moins
Pesant 230 g et mesurant 141 x 79 x 19 mm, cette "Internet Tablet" possède une connectivité WiFi et BlueTooth, qui vous permettront de vous connecter via votre réseau WiFi chez vous, ou par un téléphone BlueTooth via GPRS et/ou UMTS.
Côté autonomie, attendez vous à environ 3h en utilisation intensive, et 7 jours en veille. De quoi vous amuser quelque peu ;)
Au niveau logiciels, Nokia a ouvert un portail pour les développeurs et axera ce dernier sur l'open source. On devrait voir fleurir très peu de temps après sa sortie quelques portages de vos logiciels favoris
Pour les photos, je ne saurais que vous conseiller d'aller sur ce site
Enfin, pour l'aspect officiel, rendez vous sur le site de Nokia
Pour un pavé dans la mare, c'en est un beau.
Apple répond à tout ceux qui trouvent que leurs produits sont trop chers (moi le premier)
Lors de la keynote qui s'est déroulée hier mardi 11 janvier, la firme à la pomme a dévoilé l'un de ses nouveaux produits, le Mac mini
Il s'agit clairement d'une machine d'entrée de gamme, mûe par un processeur G4 à 1,25 GHz, 256 Mo de RAM, 40 Go de disque dur, lecteur DVD avec le lot de connectique habituel : firewire, usb 2.0, ethernet. Les dimensions de la machine laissent rêveur : 16,5cm de côté sur 5 cm d'épaisseur.
Là où se fait le révolution, c'est au niveau du prix : 499€ pour la version de base (au passage, un léger foutage de gueule, vu que le modèle américain est à 499$, l'euro étant plus fort que le dollar...)
Le secret de ce prix ? Du matériel d'entrée de gamme, pas d'écran, ni de clavier/souris.
A mon avis, pas mal de monde pourrait se laisser tenter par cette porte d'entrée dans le monde Mac...
Vais-je craquer ?